L’orthographe française est une véritable mer à naviguer. Même les experts peuvent parfois trébucher sur des mots, des accents ou des terminaisons trompeuses. Alors, comment s’y retrouver parmi ces nombreux pièges ? Dans cet article, je vous explique les erreurs les plus courantes et je vous donne des astuces concrètes pour ne plus tomber dans ces pièges.
Les accents : petits mais piégeux
Commençons par une évidence : il existe trois types d’accents en français — l’accent aigu (é), l’accent grave (è), et l’accent circonflexe (ê). Si leur rôle principal est de modifier la prononciation d’une lettre ou d’en distinguer le sens, ils posent parfois problème… même à ceux qui pensent bien connaître l’orthographe !
L’accent grave absent… mais attendu !
Avez-vous déjà cru entendre un accent grave dans certains mots comme « excellente », « espoir » ou encore « princesse » ? Vous n’êtes pas seul(e) ! Ce piège orthographique s’explique simplement : avant une double consonne, un X ou un S, l’accent grave n’a pas lieu d’être. Ainsi :
- Correct : excellente / espoir / princesse.
- Incorrect : excellènte / espòir / princèsse.
L’accent circonflexe : toujours nécessaire ?
L’autre épine dans le pied des apprenants est l’accent circonflexe. S’il marque parfois la disparition d’une ancienne lettre (comme le S dans forêt), il peut sembler superflu aujourd’hui. Pourtant, il reste d’usage obligatoire pour différencier certains homonymes comme :
- Tache (marque) et Tâche (travail).
- Mûr (fruit mûr) et Mur (un mur solide).
Les homophones : ces faux amis très fréquents
Certainement parmi les plus redoutables ennemis de l’apprenant en orthographe française ! Les homophones sont ces mots qui se prononcent de la même manière mais dont le sens change en fonction de leur orthographe.