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Maîtriser l’orthographe des consonnes doubles : astuces et exercices

Pourquoi écrit-on "adresse" avec deux "s" mais "admirer" avec un seul "d" ? L'orthographe des consonnes doubles peut parfois sembler capricieuse.

Auteur
Éloi Martin
4 novembre 2025 0 min

Éloi Martin, auteur et pédagogue, transforme l’orthographe en jeu grâce à des astuces claires, des dictées chantées et des fiches à télécharger.

Pourquoi écrit-on "adresse" avec deux "s" mais "admirer" avec un seul "d" ? L'orthographe des consonnes doubles peut parfois sembler capricieuse. Pourtant, elle suit des règles et astuces précises qui permettent de s'en sortir sans faux pas. Plongeons ensemble dans cet univers fascinant pour éviter les pièges et clarifier les doutes.

L'orthographe des consonnes doubles repose sur des règles et exceptions bien définies. En identifiant ces cas de figure, il devient plus facile de savoir quand doubler une consonne ou non. Voici comment y voir clair, accompagné d'exemples concrets et d'exercices pratiques.

Comprendre les consonnes doubles : pourquoi doublons-nous ?

Les consonnes doubles sont présentes dans de nombreux mots en français, mais leur usage n'est pas toujours intuitif. On double une consonne pour différentes raisons : une origine étymologique (influence d'autres langues), un besoin phonétique ou encore pour distinguer le sens entre deux mots proches.

Par exemple :

  • "Appeler" prend deux "p" car le verbe est issu du latin appellare.
  • "Adresse", avec deux "s", pour marquer le son [s], alors que "admirer" garde un seul "d".
  • "Balade" (promenade) s’écrit différemment de "ballade" (poème lyrique) pour différencier leur sens.

Méthode pas à pas : quand doubler une consonne ?

Prenons les choses étape par étape pour mieux comprendre :

1. Les mots issus du latin

Certaines lettres sont doublées dans des mots dérivés directement du latin, comme "appeler", "addition", ou encore "attention". Cette règle peut sembler difficile car elle demande de connaître l’origine des mots, mais certains cas se retiennent facilement grâce à leur fréquence dans la langue courante.

2. Les sons [e] et [ɛ]

Lorsqu’une voyelle non accentuée précède une syllabe contenant un son [e], la consonne qui suit cette voyelle est souvent doublée pour marquer la prononciation courte :

  • "Appeler", mais pas **"apercevoir".**
  • "Raisonner", mais pas **"raisonnable".**

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