Les homophones, ces mots qui se prononcent de la même façon mais s’écrivent différemment, causent souvent des confusions. Parmi eux, on retrouve les incontournables c'est, sait, s'est, ses et ces. Ces petits pièges de la langue française peuvent donner du fil à retordre aux élèves comme aux adultes.
Les homophones tels que « c'est », « sait », « s'est », « ses » et « ces » se ressemblent à l’oreille mais ont des sens bien différents. Apprendre à les distinguer passe par la compréhension de leur usage et de leur rôle dans une phrase.
Comprendre les homophones : c’est, sait, s’est, ses et ces
Avant d’aller plus loin avec notre histoire du lapin Arthur et du renard Loup, prenons un moment pour comprendre la différence entre ces homophones :
- C’est : Contraction de « cela est ». On l’utilise pour désigner ou expliquer quelque chose. Exemple : C’est une journée ensoleillée.
- Sait : Verbe savoir conjugué à la 3ème personne du singulier au présent. Exemple : Il sait où se cache le renard.
- S’est : Contraction du pronom personnel réfléchi « se » + verbe être. On l’utilise dans une construction pronominale. Exemple : Loup s’est caché derrière un arbre.
- Ses : Déterminant possessif qui indique la possession plurielle. Exemple : Sophie aime ses livres.
- Ces : Déterminant démonstratif qui désigne quelque chose ou quelqu’un en particulier. Exemple : Ces écureuils sont rapides.
L’histoire d’Arthur le lapin et Loup le renard
Afin de mieux retenir les différences entre ces homophones malicieux, plongeons dans une petite fable éducative ! Suivez les aventures d’Arthur le lapin et Loup le renard dans cette histoire pleine d’astuces orthographiques :
C’était un jour tranquille dans la forêt...
C’était un matin calme lorsque Arthur le lapin sortit de son terrier pour explorer la campagne. En sautillant gaiement, il grignotait tout ce qui lui semblait délicieux. Avec ses longues oreilles dressées bien hautes, il surveillait les alentours.
Soudain, il croisa Loup, un renard un peu prétentieux (oui oui… ce n’était pas un loup mais il aimait bien qu’on l’appelle ainsi). Loup lui demanda :
« Dis-moi Arthur, toi qui te promènes sans cesse dans cette forêt… sais-tu où je pourrais trouver des champignons ? J’ai faim ! »
Méfiez-vous des renards rusés ! Arthur connaissait bien son interlocuteur et savait que ce dernier était capable de beaucoup pour remplir son ventre… Alors il répondit prudemment :
« Heu... je ne sais pas vraiment où tu peux trouver des champignons… Mais mes amis écureuils ont trouvé beaucoup de noisettes par ici récemment ; peut-être qu’ils savent où chercher ! »
Loup part en quête des écureuils
Loup n’attendit pas une seconde avant de filer à travers bois à la recherche de ces mystérieux écureuils chanceux. Il savait que leurs talents pour dénicher nourriture étaient incomparables.
Cependant, quand Loup trouva enfin leurs cachettes perchées dans les arbres et qu’il leur parla gentiment (ou presque), ils flairèrent son manège. Avec agilité et rapidité – car c'est bien connu que les écureuils sont rapides – ils disparurent entre les branches en deux bonds majestueux.
L’heureux dénouement pour Arthur
Pendant ce temps-là, Arthur observa toute la scène depuis son terrier. Soulagé que ses amis aient échappé au piège rusé du renard affamé, il s’endormit paisiblement cette nuit-là sous le regard attendri de ses parents. Malgré sa petite taille, c’était un vrai héros pour eux !
Mémoriser facilement les homophones grâce à l’histoire
Pour éviter toute confusion avec ces homophones :
- Pensez à remplacer chaque mot par une autre formule équivalente :
- C’est → Cela est : Cela est un beau jour !
- Sait → Savoir : Il sait (il connaît).
- S’est → Remplacez par « il/elle s’était » pour vérifier si ça fonctionne dans votre phrase.
- Ses → Remplacez par « les siens/les siennes » si ça marche toujours !
- Ces → Remplacez par « ceux-ci/celles-ci » pour tester si c’est correct.
Nous vous conseillons également d’illustrer vos phrases avec des dessins ou histoires comme celle d'Arthur.