Le présent de l’indicatif semble simple à première vue, mais certaines particularités peuvent vite semer le trouble. Que vous soyez élève, parent ou enseignant, découvrez ces subtilités pour éviter les erreurs fréquentes. Et pour ne plus jamais vous tromper, suivez nos astuces et entraînez-vous avec nos exercices à imprimer.
Les transformations au présent de l’indicatif : comprendre les exceptions
En français, le présent de l’indicatif est un temps souvent utilisé dans la vie quotidienne. Pourtant, il cache des règles orthographiques et des changements inattendus qui peuvent dérouter même les plus attentifs.
Le « y » qui devient « i »
Les verbes en -yer, comme envoyer, changent leur radical selon les personnes. À toutes les personnes du singulier (je, tu, il/elle/on) et à la troisième personne du pluriel (ils/elles), le y se transforme en i.
Exemple :- J’envoie, tu envoies, il/elle/on envoie
- Nous envoyons, vous envoyez
- Ils/elles envoient
Toutefois, attention aux verbes en -ayer, comme payer. Avec eux, vous avez le choix ! Vous pouvez écrire aussi bien : "je paye" que "je paie".
Le « é » transformé en « è »
Certaines formes jouent avec les accents ! Si un verbe possède un "é" dans son avant-dernière syllabe (comme céder), cet accent aigu devient grave devant une terminaison comportant un "e" muet.
Exemple :- Céder :
- Je cède, tu cèdes, il cède.
- Nous cédons, vous cédez.
- Ils cèdent.
L’échange entre « e » et « è »
Pareil pour certains verbes comme mener : quand un "e" se trouve dans l’avant-dernière syllabe et qu’il n’est pas suivi d’un doublement de consonne ou d’un accent aigu () rare..