l'ourson et les mots composés

Pluriel des mots composés : aventure en forêt

8 avril 2024 - ,

« Les aventures des mots composés »

Dans une forêt lointaine, vivait un petit ourson curieux nommé Oscar. Oscar aimait explorer les environs et apprendre de nouvelles choses. Un jour, il tomba sur un vieux livre égaré par un randonneur, intitulé « Les aventures des mots composés ». Intrigué, Oscar s’assit pour lire, ne sachant pas que cette lecture l’emmènerait dans une aventure éducative autour des règles du pluriel des mots composés.

les timbres-poste, les garde-manger !

Oscar découvrit d’abord les timbres-poste, qui peuplaient la forêt pour livrer les invitations aux fêtes des animaux. Il apprit qu’un seul timbre pouvait suffire pour une lettre, mais que plusieurs étaient nécessaires pour les grandes célébrations. Ainsi, il comprit que le mot « timbre » pouvait évoluer au pluriel, mais pas « poste », puisqu’il n’y a qu’une seule poste dans la forêt, c’est bien connu ! Les « timbres-poste », c’est donc bien le pluriel correct, grommela le vieux hibou !

Puis, il rencontra un garde-manger magique, gardien des provisions de la forêt. Ce garde-manger avait la particularité de pouvoir conserver une quantité infinie de nourriture, sans jamais changer de forme, ni au singulier ni au pluriel. Oscar comprit alors que certains mots composés, comme « garde-manger », ne changent pas au pluriel. Évidemment, lui dit le lapin malin, « garde », c’est le verbe garder, et « manger » c’est aussi un verbe ! Et les verbes non pas de « S » au pluriel, poum, poum, poum dit le lapin en trois petits sauts !
Au fond, le pluriel des mots composés, c’est logique !

Dans la forêt, les gardes-chasse et les porte-bagages se promènent ! C’est le pluriel des mots composés… d’un verbe et d’un nom !

Sur son chemin, Oscar croisa aussi des gardes-chasse, chargés de protéger la forêt et ses habitants. Il remarqua qu’un seul garde pouvait surveiller un petit bout de forêt, mais que plusieurs gardes étaient nécessaires pour des zones plus étendues. Ainsi, le mot « garde » prenait un « s » au pluriel, devenant « gardes-chasse », puisqu’il peut y avoir plusieurs gardes une seule chasse !.

Et attention, dit la petite souris en trottinant vers son trou : « ne confond pas le garde, c’est son nom, avec garde, du verbe garder ! Ah, couic, couic, c’est compliqué le pluriel des mots composés !

Enfin, notre petit ourson tomba sur un porte-bagages enchanté, capable de transporter tous les trésors que les animaux trouvaient lors de leurs aventures. Que ce soit un seul trésor ou une montagne de joyaux, le porte-bagages restait fidèle à sa forme, enseignant à Oscar que certains mots composés, comme « porte-bagages », restent inchangés au pluriel. Bien sûr, dit le porte-bagages… les bagages, je les porte, et ce n’est pas facile tous les jours ! Et « porter », c’est un verbe…

Au fil de ses découvertes, Oscar rencontra d’autres mots composés, chacun avec sa propre règle : les lave-vaisselle, qui nettoyaient la vaisselle après les grands festins de la forêt, et une seule vaisselle à la fois, bien sûr, les tire-bouchons, indispensables lors des célébrations, les basses-cours, un adjectif est un nom, où cohabitaient poules et canards, et les choux-fleurs, deux noms, délicieux légumes du potager.

Partager son savoir…

Oscar termina sa lecture, émerveillé par les aventures et les leçons apprises. Il avait non seulement découvert la beauté de la langue, mais aussi compris la logique derrière le pluriel des mots composés. Désormais, lorsqu’il parlait de ses aventures, il veillait scrupuleusement à respecter ces règles, partageant son savoir avec tous les animaux de la forêt. Et dans chaque histoire qu’il racontait, les mots composés étaient les héros discrets, témoins des aventures incroyables d’un petit ourson et de ses amis.
Et, bien sûr, pour partager son savoir avec le sourire, avec des histoires, avec des chansons, il n’oubliait pas de signaler à ses amis qu’il y avait, dans la forêt, une merveilleuse boutique !