orthographe, piège classique

C’est un vrai cauchemar !

29 juillet 2023 - ,

L’affaire du « d » cauchemardesque…

On peut constater que, parfois, certaines fautes ont la peau dure ! Elles ne se justifient en rien, elles ne s’appuient sur aucune règle ni aucun principe, et pourtant, comme de la mauvaise herbe, elles repoussent sans cesse !

Il en est ainsi de ce que l’on pourrait qualifier de « l’affaire du « d » cauchemardesque » !

Et « cauchemardesque, c’est bien le mot, puisqu’il s’agit d’un vrai cauchemar, un cauchemar qui consiste à faire apparaître dans les nuits de fautes d’orthographe un « d » fantôme, qui vient se coller au mot cauchemar… alors qu’il n’a rien à y faire !

Mais d’où vient ce cauchemar ?

Après tout, pour l’expliquer, il faut peut-être remonter aux origines… ce mot vient de la fusion de deux autres mots. D’abord le mot « caucher », un vieux mot régional qui signifie « piétiner, écraser… ». Et ensuite le mot « mare », qui désignait un esprit très méchant, qui venait déranger le sommeil des braves gens en les écrasant plus ou moins. Sympathique !
Et, petit à petit, on a oublié l’esprit méchant, le mot complet « cauchemar » ne désignant plus qu’un très mauvais rêve, qui fait peur et dérange notre nuit…

Mais alors, pourquoi ?

Bon, on a l’origine du mot, et l’explication de son sens… mais cela n’explique pas cette faute sans cesse renouvelée consistant à lui ajouter un « d » ! Et bien, en fait, il n’y a pas d’explication rationnelle ! L’explication la plus couramment admise s’appuie sur le verbe « cauchemarder », qui inciterait fortement à mettre un « D » à cauchemar.
Et bien, souvenez-vous en : n’allez pas cauchemarder que cauchemar à un « d »

Quelques autres grands classiques…

En matière d’orthographe, il y a d’autres grands classiques, des toutes petites choses, mais qui reviennent sans cesse. Au travers de mes fables et de mes chansons, vous les connaissez et les reconnaissez mais, pour ceux qui ne les ont pas lues, ou qui ne les ont pas chantées, un petit rappel :

  • Faire des erreurs avec « a » et « à » : « a » c’est le verbe avoir pour il/elle/on, tandis que « à » montre un lieu, un moment ou un moyen. « C’est un ami, il a sa chambre à la maison ».
  • Mélanger « on » et « ont ». « On » c’est un pronom indéfini. Il peut être remplacé par nous. « ont », c’est le verbe avoir ! « On peut dire qu’ils ont de belles récoltes »
  • Se prendre les pieds entre « et » et « est ». Le premier relie des mots et des phrases, et le second, c’est le verbe être. « Il est heureux et satisfait ».
  • Monter une jolie mayonnaise entre « ses », « ces », et « c’est » =. « Ces » c’est pour désigner, montrer, indiquer… « Ses », c’est pour dire que l’élément désigné appartient à quelqu’un. Enfin, « C’est » est la contraction de « ceci est ». « C’est fou comme ces paysages lui rappellent ses vacances »

et le plaisir…

Et n’oubliez pas que pour éviter tout cauchemar lié à l’orthographe, on peut apprendre avec plaisir, car chaque règle a sa transcription en fables, les pièges ont leur solution en chansons. Ces petits textes permettent d’augmenter ses connaissances facilement, et avec le sourire, c’est vrai !

Les fables et chansons que je présente ont pour but de faire comprendre et retenir les difficultés de l’orthographe très facilement, et avec le sourire. Mais, ce sourire, vous pouvez peut-être le perdre en lisant cette page Wikipédia, une page très documentée concernant… le cauchemar !