orthographe en chantant

Dysorthographie et l’orthographe en fables et chansons

29 mars 2016 -

La dyslexie, la dysorthographie, et apprendre l’orthographe en chansons et en fables ?

Je suis l’auteur des “Orthochansons” et des “Fables Orthographiques”. Avant que de commencer cet article, je précise que je n’ai aucune compétence particulière en matière de dyslexie ou de dysorthographie.

Mais je constate que mon programme, destiné à l’amélioration de l’orthographe des utilisateurs, et qui les invite à apprendre l’orthographe en chansons et en fables, constitue une approche ludique qui connaît un succès croissant auprès des orthophonistes, et des parents confrontés à la dyslexie et à la dysorthographie. Et ceci sans que je l’ai cherché, et sans même y avoir pensé pendant les deux ans de travail qu’il m’a fallu pour concevoir, écrire, et réaliser ce programme destiné à améliorer son orthographe… avec le sourire !

Intrigué par ce constat, et toujours intéressé par ce que je ne connais pas, j’ai voulu me renseigner sur la dyslexie, et, évidemment, sur la dysorthographie.
J’ai trouvé de nombreux articles très savants, et plus ou moins clairs !
J’ai fini par en trouver un qui m’a semblé être un bon résumé bien structuré.
Je l’ai trouvé sur le site d’une association qui cherche à contribuer au dialogue entre parents, adolescents, et entreprises : http://www.quokka.fr

Voici un extrait de cet article :

” Il existe des tests précis, étalonnés, qui permettent de diagnostiquer une dyslexie. Il faut en effet, éviter de parler de dyslexie trop facilement et trop tôt, jamais avant 2 ans d’apprentissage de la lecture, donc en général fin CE1.
En effet, certains enfants font des confusions et inversions en début d’apprentissage au CP sans pour autant être dyslexique. Mais c’est la persistance des troubles après le CE1 qui permet de “s’inquiéter”.
Lors des tests pratiqués au cours du bilan orthophonique, on cherche non seulement à savoir s’il s’agit bien d’une dyslexie, mais surtout à savoir quel type de dyslexie.

Il existe 3 cas :

– La dyslexie phonologique

La plus fréquente) Elle se traduit par des difficultés dans la conversion graphème-phonème (i.e. l’enfant ne sait pas faire correspondre la lettre et le son). Il peut par contre lire les mots qu’il a mémorisés globalement. Cependant, il est impossible de mémoriser tous les mots de la langue. Donc la lecture est limitée.

– La dyslexie de surface :

C’est exactement le contraire de la précédente. : L’enfant est capable de déchiffrage graphème, phonème, mais ne peut reconnaître un mot globalement. D’où une lecture lente et laborieuse ne permettant pas une bonne compréhension. D’autre part, l’enfant butte forcément sur toutes les irrégularités de correspondance graphème-phonème (ex: chorale, moyen, etc..)

– La dyslexie mixte regroupant les 2 précédentes.

On ne guérit pas d’une dyslexie, au sens stric. On sait, par les recherches en neurosciences cognitives, qu’il s’agit d’un trouble du fonctionnement cérébral, fonctionnement particulier aux dyslexiques.
Cependant on connaît aussi la plasticité cérébrale, d’où l’utilité de la rééducation pour créer de nouveaux réseaux neuronaux pour pallier ceux qui fonctionnent mal.
La rééducation sera différente suivant le type de DL diagnostiquée:
– Travail de la phonologie (reconnaissance des sons dans un mot)
– Travail sur la compréhension
ou
– Travail sur le lexique interne pour apprendre à reconnaître et mémoriser globalement les mots.”

Dyslexie, dysorthographie : l’apport du plaisir d’apprendre…

Effectivement, sans avoir pensé une seule seconde mettre en œuvre ces principes de rééducation, je constate qu’ils correspondent globalement à certaines fonctionnalités que j’ai intégrées dans mes Orthochansons et dans mes Fables, en y ajoutant le côté très attractif de l’approche ludique, qui « dédramatise » le sujet, décontracte l’utilisateur, et permet le plaisir d’apprendre ! (le plaisir, c’est bien connu, étant un très fort levier pédagogique !)

Je comprends mieux maintenant l’intérêt des orthophonistes et parents de dyslexiques et dysorthographiques, et ceci me fait, évidemment, très plaisir !

J’ai aussi reçu des commentaires qui me font chaud au cœur.
Une maman, par exemple, m’a écrit récemment :
“Ce matin, la grande reprenait le principe des chansons et en inventait à partir de rimes. Elle est dyslexique et a de grosses difficultés en orthographe. Je crois que votre approche de cet apprentissage pourra l’aider à mieux assimiler les règles qu’elle connait mais avec lesquelles elle ne se connecte pas lorsqu’elle écrit. J’imagine qu’une petite ritournelle lui reviendra mieux à l’esprit qu’une règle apprise de manière plus traditionnelle”.
Youpi !
Apprendre l’orthographe en fables et en chansons semblerait donc convenir, effectivement, dans les cas de dyslexie et dysorthographie.

Je ne l’ai vraiment pas fait exprès, mais j’en suis ravi !

Site utile :

— Conseils pour parents d’ados http://www.quokka.fr
(Ce n’est là, bien sûr, qu’un site « porte d’entrée ». J’ai remarqué qu’il existe également de nombreux sites très spécialisés sur les problèmes de dyslexie, et plus précisément de dysorthographie. Une recherche sur Internet peut donc s’avérer très utile. Par contre, je suis parfaitement conscient de ne pas avoir assez de connaissances en ce domaine pour me permettre de mettre en avant tel ou tel site, raison pour laquelle je n’ose pas en citer.)

75 fables 25 chansons pour apprendre l'orthographe

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